de 1875 à 2017
Le PAVILLON D'ENTRÉE
Le pavillon d’entrée est organisé autour du pont mobile. Celui-ci est d’un modèle très particulier. C’est un pont roulant longitudinal qui s’éclipse dans le passage charretier du pavillon en passant sous la porte cuirassée. En s’éclipsant, il découvre le fossé
La CASERNE DU PARADOS
Probablement la première construite, elle est d’un style très différent des habituelles casernes du type « Séré de Rivières ». Peut-être a-t-elle été conçue avant la diffusion de l’instruction ministérielle qui normalisa les casernes des ouvrages.
La CASERNE DU CAVALIER
De construction normalisée type « Séré de Rivières », elle est également à deux niveaux occupés, le rez de cour par les magasins, l’étage par les logements des cadres et de la troupe. Elle comporte 13 travées.
LA BOULANGERIE
Une boulangerie, équipée de deux fours à pain, et de fourneaux pour la cuisine, est réhabilitée en 2017, afin de créer « le pain du Fort ». Le Fort devait pouvoir loger 850 soldats en temps de guerre et une garnison en temps de paix. Le bois de chauffage des fours pouvait être prélevé sur le massif boisé entourant le Fort.
LE PUITS
La chambre du puits avec le mécanisme à main qui a été conservé sur la voûte, la pompe et son mécanisme, des bacs à laver, une citerne d’eau en surplomb. Il permettait l’autonomie des habitants du Fort.
LES FOSSÉS
Les fossés entourent le Fort sur une longueur de 1,400 km. Le terrain à l’extérieur des fossés est en pente douce avec une inclinaison reprenant celle des banquettes d’infanterie afin d’optimiser les tirs et mieux repousser les assauts.
LA GALERIE
La galerie relie huit casemates de tir indirect flanquant de part et d’autre la caserne du parados ; au fond de chacune d’elle une embrasure pour un obusier ou un mortier. Après des essais malheureux, ces casemates ont été abandonnées et utilisées en magasin ou abri d’artillerie.