Les daims, c'est l'image du Fort. Quand on fait la visite du patrimoine, les gens nous disent « Et les daims, ils sont où ? » Tu es en pleine explication du pourquoi, du comment, le canon, pourquoi il se met là, pourquoi il est couvert et cela et Séré de RivièreS… « Et les daims on va les voir ? ». L'image du Fort se vend avec les daims. Maintenant le gros inconvénient, c'est qu'il y en a beaucoup trop. On en a 20, 25. C'est beaucoup trop, 25 daims pour 26 hectares. Je crois que c'est 3 ou 4 hectares par daim en milieu sauvage. De plus, quand on les voit comme ça, ils ont l'air en bonne santé, mais ils ont des bois qui cassent ou que des petits bois par rapport à il y a 6-7 ans quand j'ai commencé à regarder, à m'en occuper, à récupérer des bois. Donc ils étaient beaucoup plus grands avant. Comme c'est toujours le même troupeau, il y a sûrement des problèmes de consanguinité également. En plus de ça, on a 2/3 de mâles pour 1/3 de femelles. Cela n'arrange pas non plus le problème. Dans le futur, ce qui serait bien pour les daims, pour le Fort et pour la suite, c'est d'arriver à en donner. Mais il y en a de partout, tout le monde en a : passé un temps, il y avait même le Parc de la Tête d'Or qui voulait nous en donner. Ils en avaient trop et devaient en passer 60 à l'abattoir, ce qui n'était pas le but non plus pour eux. Mais le but à mon avis, ce qui serait bien, ce serait de garder un mâle d'ici, faire venir un autre mâle et garder deux ou trois femelles puis après maintenir le troupeau à 6, 7, 8 animaux.