Ensuite, on arrive à une période beaucoup plus contemporaine dans la mesure où je l'ai connue personnellement lorsque j'étais chef de corps du 299e Régiment d'infanterie, qui était le régiment de réserve qui dépendait du 99e Régiment d'infanterie. À cette époque, le Fort de Feyzin était désaffecté. Il n'y avait plus de troupes en permanence, c'était entre 1988 et 1992. Mais s'il n'y avait plus de troupe réellement affectée, il y avait en revanche un gardien. Il fallait obtenir l'accord de la garnison pour pouvoir accéder au Fort, et que le gardien soit informé… parce que, des fois, ça n'allait pas tout seul !

Nous, le 299e, avions des convocations obligatoires durant lesquelles nous étions soldés durant les 24h - 48h. Nous n'avions aucun lien avec la municipalité parce que c'était un site militaire. Nous n'allions pas dans la ville. Nous entretenions des liens relativement de sympathie avec la gardienne, Madame Bouvard. Néanmoins, nous étions toujours surpris par l'état des logis.

Lorsque nous étions là bas, nous étions entre nous, entre militaires, il n'y avait pas de visite de civils à quel que titre que ce soit.