de 1875 à 2017
ÉTUDIANTS BIOFORCE
Récits n°12
Écoutez le témoignage des étudiants Bioforce
C'est seulement depuis l'année dernière (2009) que nous avons pu venir vraiment bosser au Fort. L'année d'avant il y avait seulement quelques trucs, mais ils n'avaient pas encore de salle. Les travaux ont débuté avec un groupe de stagiaires de BIOFORCE qui ont commencé en tant que volontaires associatifs. Lorsqu'ils ont commencé à refaire des salles, ils ont fait tomber ce qui allait tomber, le crépis, laisser ce qui tenait et puis après ils ont refait les murs, enlevé l'installation électrique et retiré tous les câbles. Ils ont aménagé une salle de cours pour pouvoir en donner sur place. Il y en avait certain qui faisait ça pour rémunérer leur formation au niveau de BIOFORCE.
Quant à nous, on venait y faire les cours de construction : apprendre à faire des toilettes sèches, de la maçonnerie, des cours de télécommunication pour monter les antennes. Le terrain du Fort nous permettait de nous rendre compte des difficultés qu'il y a lorsque qu'il y a des bosses, etc. On faisait aussi des espèces de courses d'orientation dans le secteur.
Des cours d'énergie ont aidé à finir d'installer les câbles électriques dans les salles. On faisait aussi ici, quand on ne pouvait pas le faire dans les Monts du Lyonnais, tout ce qui tournait autour de l'eau, le traitement, le pompage, les filtrations etc. En résumé, on faisait principalement toutes les applications concrètes au sein du Fort. Aujourd'hui, BIOFORCE profite des locaux pour stocker du matériel qui est tout neuf et qu'on n'arrive plus à stocker dans les locaux principaux à Vénissieux.
Après, il nous est arrivé aussi de faire des soirées à l'intérieur [rires].
Le Fort est sympa parce que cela donne un cadre très particulier à nos formations. Avec les daims, les portes sont fermées, tu te sens un peu coupé du monde. Et puis tu n'as qu'une envie c'est d'en faire tout le tour mais on te l'interdit « Non, non les gars, vous restez là ! ». Alors, le midi, on en profite pour aller au fond des couloirs, pour aller voir un peu plus loin. C'est vrai qu'on avait très envie, mais en termes de sécurité ce n'était pas vraiment possible.
La première fois qu'on est arrivé, on s'est tout de suite rendu compte qu'il y avait beaucoup de boulot… Là, on n'en a même pas fait le quart. Moi j'adore ce cadre, tu me laisses là 3 jours, je suis le plus heureux du monde !